Suite à un problème de connexion Ptiloup est absent depuis longtemps mais pense toujours aux loups.
Il m'a demandé de vous faire part de la prochaine ouverture du Centre Alpha qui sera situé à 1600 m d'altitude sur une dizaine d'hectares appartenant à la commune de Saint Martin Vésubie (Alpes Maritimes). Dans ce centre, 22 loups seront réparties en 3 groupes constitués en meute.
L'ouverture de ce centre est du à Geneviève CARDONE qui en est la responsable scientifique et au maire de Saint Martin Vésubie Gaston FRANCO (le seul élu de la région à ne pas crier "aux loups" !!!!)
La date d'ouverture est prévue pour le 30 Avril 2005.
Source :
Femme actuelle n° 1066 du 28/02/2005 au 06/03/2005
Nathy
mercredi, 09 mars 2005 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
lundi 24 janvier 2005, 9h03
La France en retard pour la protection de ses richesses naturelles
PARIS (AFP) - La France, qui organise de lundi à vendredi une conférence internationale sur la biodiversité, fait plutôt pâle figure en matière de protection de la nature, selon les experts interrogés par l'AFP.
"La France est à la fois un pays à très forte biodiversité et la quatrième puissance économique mondiale: elle a une responsabilité de premier plan", plaide Sébatien Moncorps, directeur en France de l'Union mondiale pour la nature (UICN).
La biodiversité désigne la variété des espèces et des milieux naturels. La France, grâce à ses territoires d'outre-mer, abrite 10% des récifs coralliens mondiaux, 20% des atolls et plus de 7 millions de km2 de forêt amazonienne (en Guyane).
Quatre des cinq grandes zones de biodiversité européennes sont représentées dans l'Hexagone: région alpine, continentale, atlantique et méditerranéenne.
Cette richesse est inégalement protégée. Les parcs nationaux, qui offrent la meilleure protection, ne représentent que 2,3% du territoire. Aucun n'a été créé depuis 1989 (en Guadeloupe). Les projets pour la Guyane, la Réunion et la mer d'Iroise sont en gestation depuis des années.
"La France a le troisième domaine maritime au monde, après le Canada et les Etats-Unis, mais n'a classé que 0,0001% en aire protégée marine", déplore M. Moncorps.
Sur le plan européen, Paris accumule les retards dans la mise en oeuvre des réglementations sur l'environnement, au point d'avoir été tancée vertement par Bruxelles il y a dix jours. La Commission européenne a menacé Paris de nouvelles poursuites si elle ne se conformait pas à six condamnations précédentes de la Cour de justice.
L'infraction la plus grave concerne le réseau Natura 2000 d'espaces naturels remarquables. La France, déjà condamnée en 2001, n'a pas proposé un nombre suffisant de sites pour une douzaine d'espèces et d'habitats pour la faune, comprenant notamment des forêts et des tourbières.
La mort de l'ourse Cannelle, abattue par un chasseur en novembre dernier, et l'autorisation de tuer quatre loups donnée par le gouvernement en 2004 ont montré la difficulté d'organiser la cohabitation entre les derniers grands prédateurs -ours, loup, lynx- et l'homme.
"Ce n'est pas la peine d'aller au bout du monde pour voir des espèces disparaître", commente Sébastien Moncorps. Le phoque moine a disparu de Méditerranée depuis 1975 et le dernier bouquetin est mort dans les Pyrénées, côté espagnol, en 2002.
"Des espèces communes, comme l'hirondelle ou la perdrix grise" voient fondre leurs effectifs, plaide Hubert Reeves, président de la Ligue Roc, qui devait lancer lundi un appel solennel aux élus pour qu'ils se mobilisent.
En dix ans, la surface urbanisée s'est accrue de plus de 30%. Les mares et bocages riches en espèces continuent de disparaître, rappelle-t-il.
10% des effectifs d'oiseaux communs ont disparu de France depuis 1989, confirme le programme de suivi mis en place au Muséum d'histoire naturelle.
La France participe à l'épuisement des ressources de la planète, avec la quatrième flotte de pêche au monde. Son agriculture est le troisième utilisateur mondial de pesticides.
Sur le papier, Paris est tout prêt à s'impliquer: la France a ratifié quinze conventions, protocoles ou accords internationaux pour protéger la nature. Mais sur le terrain, il a fallu attendre douze ans pour que la France adopte une stratégie nationale pour la biodiversité (févier 2004), comme le requiert la Convention biodiversité (1992).
"Nous avons une très belle stratégie, mais il n'y a aucun moyen opérationnel", remarque l'animateur de télévision et écologiste Nicolas Hulot, qui souhaite qu'on "sorte enfin des effets d'annonce".
lundi, 24 janvier 2005 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
joli poême de B.schmitz
En regardant dans mes yeux
S'il-te-plait souvient-toi que je suis timide
Tu n'as rien à craindre
Car c'est l'homme qui nous à mis sur terre ensemble
Mon voeux serait de ne pas être si incompris,
après-tout c'est l'homme qui dit que je ne suis pas bon
Si l'homme pouvait prendre le temps d'apprendre comment
je suis réellement, peut être aurais-je la chance de demeurer
de ce monde s'il ne tue pas ma famille.
C'est votre choix de m'aider,
a ce que les hommes voient
que je ne suis pas un tueur comme on vous le fais croire
Je veux être compris et être libre.
un gros bisou à ptiloup, on pense à toi :))
samedi, 22 janvier 2005 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
ROME - La découverte du cadavre d'un jeune loup par les gardes du parc
naturel des Castelli Romani, à 20 km de Rome, a ravivé les craintes des
éleveurs. Le canidé, symbole de la capitale italienne, n'avait plus été signalé
dans la région depuis 70 ans.
De nombreuses meutes sont recensées dans la péninsule, surtout dans les Abruzzes. L'animal, âgé de 7 mois et pesant 22 kilos, avait été retrouvé
le 12 janvier. Il a été renversé par une voiture et n'avait pas mangé depuis
trois jours.
«C'est un succès formidable pour notre campagne de protection que de trouver un tel spécimen dans notre région», s'est félicité Daniele Badaloni,
le biologiste du parc. «Mais il est essentiel que cette présence ne soit pas
perçue comme une menace par les éleveurs locaux», a-t-il averti.
Depuis plusieurs semaines, des dégâts attribués à un loup avaient été signalés au personnel du parc par les éleveurs et des agriculteurs des environs.
«Je comprends que les éleveurs puissent s'alarmer, mais il faut bien savoir
que les loups font moins de dégâts que les chiens errants», a souligné
M. Badaloni.
Plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer la présence du jeune loup aussi près de Rome: l'expulsion de sa meute, la faim ou tout simplement
qu'il se soit perdu.
Les loups sont protégés en Italie depuis la fin des années 70 et au cours des trente dernières années, leur nombre est passé de 100 à 500.
Leur habitat s'étend sur l'ensemble de la chaîne des Apennins jusqu'aux Alpes. © ATS |
vendredi, 21 janvier 2005 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
vendredi, 21 janvier 2005 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
vendredi, 21 janvier 2005 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
dimanche, 02 janvier 2005 | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
jeudi, 30 décembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
mardi, 21 décembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
samedi, 18 décembre 2004 dans MYTHES ET CROYANCES | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
jeudi 16 décembre 2004, 17h20
France: 10 loups lâchés dans un centre consacré au "loup et à l'homme"
SAINT-MARTIN-VÉSUBIE (AFP) - Dix loups en provenance de Tchécoslovaquie ont été lâchés jeudi dans le "Centre Alpha", un lieu dédié, selon ses concepteurs, "au loup et à l'homme" qui sera inauguré en avril à Saint-Martin-Vésubie, dans l'arrière pays niçois.
Les dix loups vivront sur une dizaine d'hectares, à 1.600 m d'altitude, dans une forêt de mélèzes, épiceas et sapins, en zone centrale du parc national du Mercantour, à 9 km de Saint-Martin-Vésubie. Ils seront rejoints par douze autres loups d'ici l'ouverture du centre au public.
"Les vingt-deux loups seront alors répartis en trois groupes se constituant progressivement en meutes", ont indiqué les responsables du centre, édifié sous la direction du maire de Saint-Martin-Vésubie, Gaston Franco.
Le centre Alpha est installé dans deux bâtiments traditionnels restaurés dans le respect des constructions originelles de la région. Il proposera aux visiteurs "une présentation spectaculaire de l'histoire passée et récente des relations de l'homme avec le loup", ont indiqué les initiateurs du centre.
"Toutes les questions et les problèmes liés au retour du prédateur dans les Alpes italiennes, françaises et suisses y sont abordés", selon la même source.
"Alpha est un véritable outil pédagogique et de communication, un lieu de débats et de découvertes où se joue un challenge d'actualité, celui du développement durable en zone de montagne".
vendredi, 17 décembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Les verts au secour des loups:AFP | 15.12.04 | 10h52
Les Verts ont apporté leur soutien, mercredi, à l'initiative de l'Association pour la protection des animaux sauvages qui a demandé au gouvernement de renoncer à tuer les deux loups qui doivent être abattus avant la fin de l'année.Dans un communiqué, les Verts appellent à "un hiver paisible pour les loups".Selon les Verts, "ces abattages constituent toujours une atteinte grave à la diversité biologique en France et contreviennent aux conventions internationales sur la préservation des espèces protégées".Pour 2004, le gouvernement a autorisé le tir de quatre loups. Un mâle et une femelle ont déjà été abattus en Drôme et Isère, en octobre.
mercredi, 15 décembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Autocollant réalisé par Myrdinn en vente 3 euros au profit de Germain et ses loups.
Pour commander votre ou vos autocollants, faire parvenir votre chèque à l'ordre de:
association Frère Loup
A l'attention du trésorier
Richard Brice
7 rue de Rieux
60140 LIANCOURT
[email protected]
mardi, 07 décembre 2004 dans GERMAIN ET LES LOUPS | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Le loupOn ne m'aime pas du tout
mon poil n'est pas doux doux doux
On ne m'aime pas du tout
je vis au fond de mon trou
On ne m'aime pas du tout
on me chasse de partout
On ne m'aime pas du tout
on m'appelle méchant loup
On ne m'aime pas du tout
et je hurle comme un fou
Haou !!! Merci a Kloriel pour cette jolie contine!
dimanche, 28 novembre 2004 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Une jolie image offerte par Alizéedom.
Verbe qu(il nous faudrait apprendre a conjuguer à tous les temps et surtout en toutes circonstances...
mardi, 23 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Rome de notre correspondant
Certains l'ont baptisé "Ligabue", mais, pour les scientifiques qui le suivent à la trace depuis plus de huit mois, son nom de code est M-15. Il s'agit d'un jeune loup italien qui vient de rejoindre clandestinement ses congénères quelque part dans le parc du Mercantour,... (Suite de l'article).
dimanche, 21 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un grand plaisir ce soir, mon ami Nino m'a donné de ses nouvelles!
Hein? Quoi? y en a encore qui connaissent pas Nino!!! Bon je vous explique, Nino est un jeune homme bourré de gentillesse et d'amour pour les loups et puis en plus, Nino c'est mon pote a moi!
Je me dis aussi, que si le monde entier pouvait ressembler a Nino, alors la méchanceté et la connerie ne seraient que lointains souvenirs!
Alors ce soir, j'ai envie de dédier ce site pour mon pote Nino et ma tite copine Chloé. Deux enfants si différants et en même temps si semblables que je me dis que si le monde leur ressemblait alors on serait moins dans la m....!
T'es beau tout plein Nino, continu a aimer les loups et a être ce que tu es. Merci à toi d'exister... te fais une grosse bise et vais aller "piquer" encore plein de jolies photos de loups pour ton album.
Le site et vos gentils messages pour Nino: http://perso.wanadoo.fr/fille.nino/
Ton pote Ptiloup.
samedi, 20 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Le samedi 6 novembre 2004 | ||||
Ours et loups, même combat. Près d’un millier de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour la défense des animaux sauvages. D’autres manifestations ont également eu lieu à Nice et dans la Drôme, en réaction à la mort de Cannelle, dernière ourse pyrénéenne, tombée sous les balles d’un chasseur lundi dernier. L’autorisation donnée par le gouvernement, en juillet, d’abattre en 2004 quatre loups dans les Alpes a également été dénoncée par des écologistes et des défenseurs des animaux. (Sources: 20 minutes) |
mercredi, 17 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
SPREEWITZ (AFP) - Des étendues mornes de forêts et de lande, des carrières de lignite à ciel ouvert et des lacs artificiels: c'est là, à proximité de la Pologne, que les loups ont fait leur réapparition en Allemagne. Si l'accueil est plutôt positif, leur survie reste fragile.
"Ici les gens sont très coopératifs, rien à voir avec ce qui se passe en France", où un "plan loup" adopté sous la pression des éleveurs autorise jusqu'en 2008 leur abattage, se félicite la biologiste allemande Gesa Kluth. Depuis plusieurs années, des loups venus de Pologne --où ils seraient 600-- faisaient des incursions sur le territoire allemand. Jusqu'à ce qu'en 2000, un premier couple s'installe définitivement, en Saxe (est de l'Allemagne), sur un terrain d'exercices militaires. Depuis, il a fait chaque année des petits. Quand, au printemps 2002, les loups ont égorgé 33 moutons chez un éleveur, les autorités "ont compris qu'il fallait faire quelque chose et se sont tournées vers moi", se souvient Gesa Kluth. Avec sa collègue Ilka Reinhardt, elle examine aujourd'hui les traces de la meute et de sa progéniture, analyse les déjections, répertorie les déplacements d'un des animaux équipé d'un collier émetteur. Et surtout, les deux chercheuses font tout un travail d'information et de conseil dans la région. Depuis l'attaque de son troupeau en 2002, l'éleveur Frank Neumann a gardé la tête froide : "Les éleveurs sont les premiers concernés. Et le loup est un animal protégé. Alors il faut s'y faire et en tirer le meilleur". Indemnisé et conseillé -- il a installé une double clôture électrique et travaillera dès l'an prochain avec un chien berger des Pyrénées -- Frank Neumann n'a plus eu de problèmes depuis. Dans la région, "les éleveurs sont sereins", assure-t-il. La réapparition du prédateur, un siècle après la dernière battue au loup en Allemagne, a suscité toute une série d'initiatives associatives en sa faveur. Frank Neumann, par exemple, peut désormais compter sur des bénévoles pour l'aider à installer ses clôtures électriques. Quant aux autorités régionales et aux professionels du tourisme, ils associent aujourd'hui le loup à leurs campagnes d'image, dans un pays où, selon une étude de la Fédération de Protection de la Nature (Nabu), 93,3% des Allemands sont favorables à sa protection. Seule une poignée de chasseurs réunis dans une "Association pour la Sécurité et la Protection des espèces" a réclamé le droit d'abattre un loup afin de protéger le gibier et... les enfants. La demande a été rejetée. "L'hiver dernier, nous avons eu plusieurs fois la visite de loups qui inspectaient notre tas de compost", réagit sur un forum internet un certain Wolfgang, résidant dans le village de Neustadt, en plein territoire du loup. "Au début ce n'était pas rassurant, mais désormais je peux dire que ceux qui ont peur pour la vie des enfants n'ont vraiment aucune idée du comportement des loups". Neuf loups issus des précédentes portées s'étant évanouis dans la nature, il en reste aujourd'hui huit, qui évoluent sur quelque 500 km2, ce qui n'est pas assez, estiment leurs protecteurs. L'an dernier, autour de Neustadt, une louve en quête de partenaire a ainsi été contrainte de s'accoupler avec un chien, mettant bas des bâtards. Deux ont pu être rattrapés et isolés en janvier, afin qu'ils ne perturbent pas le patrimoine génétique de l'espèce. Aux dernières nouvelles, la "louve de Neustadt" a été vue avec un congénère, raconte Ilka Reinhardt. "Il y a de l'espoir cette fois qu'elle se soit trouvé un partenaire. Mais si c'est un frère issu de la même meute, elle ne se reproduira pas avec lui", prévient la biologiste. Les conditions d'un retour durable de l'animal en Allemagne sont encore loin d'être assurées.mercredi, 17 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
mercredi, 17 novembre 2004 dans "COUSINS" DU LOUP | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
France: des loups pourront être abattus chaque année d'ici 2008
PARIS (AFP) - Des loups pourront être abattus chaque année d'ici 2008, indique le Plan d'action sur le loup transmis lundi par les ministères de l'écologie et de l'agriculture au groupe de travail sur le loup, qui rassemble des représentants des éleveurs et des écologistes.
"L'objectif du gouvernement pour la période considérée (2004-2008) est de gérer l'expansion démographique de la population (de loups) et la colonisation de nouveaux secteurs, en particulier sur les zones d'élevage ovin en limitant localement la pression du loup", indique ce document, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Ainsi des individus pourront être prélevés chaque année, tout en respectant l'objectif du maintien de la population dans un état de conservation favorable", poursuit le Plan.
Le loup est protégé par la Convention de Berne de 1979 et par la directive européenne "Habitats" de 1992.
Le plan d'action du gouvernement n'avance aucun chiffre pour les "prélèvements" des années 2005 à 2008. Il mentionne que pour 2004, le gouvernement a autorisé le tir de 4 loups. Un mâle et une femelle ont déjà été abattus dans les Alpes en octobre.
"Le tir de ces deux loups doit amener chacun à prendre ses responsabilités et à construire ensemble des solutions pérennes pour 2005", a indiqué à l'AFP Christophe Aubel, qui participe au groupe de travail pour France Nature Environnement.
Un millier de personnes se sont rassemblées samedi pour défendre les prédateurs devant le Panthéon à Paris, et plusieurs centaines à Nice et dans la Drôme, après le tir des deux loups en octobre et la mort de l'ourse Cannelle lundi dernier sous les balles d'un chasseur dans les Pyrénées.
Les écologistes contestent que l'état de conservation du loup soit suffisant pour autoriser des tirs. Selon le gouvernement, 55 loups colonisent 13 zones de présence permanente en France.
Dans un communiqué publié lundi, les associations (Ferus, WWF, SPA) ont réclamé "l'arrêt immédiat des tirs de loups" et "la mise en oeuvre d'une politique en faveur du pastoralisme destinée à le sortir d'une crise économique dont l'ours et le loup ne sont pas responsables".
Les écologistes et la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) participaient lundi aux discussions du groupe de travail, mais la Fédération ovine du sud-est a boycotté la réunion.
Selon un bilan provisoire présenté lundi, 2.253 brebis victimes du loup ont fait l'objet d'indemnisations à fin octobre 2004, contre 2.177 pour toute l'année 2003. La majeure partie des dégâts est commise dans les troupeaux qui ne bénéficient d'aucun moyen de protection (72% des victimes).
298 éleveurs ont déposé en 2004 un dossier pour bénéficier d'aides à la mise en oeuvre de mesures de protection (chiens, clôtures etc.), soit un cinquième des éleveurs concernés dans les zones à loup, selon le document.
vendredi, 12 novembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Par Kaerel
: http://perso.wanadoo.fr/la-louveteaupia/
Bonsoir à tous....voici les dernières nouvelles de l'enclos.
Germain Fourneron va pouvoir passer l'hiver plus confortablement et plus près de ses loups....le chalet est monté, l'emménagement aura lieu d'ici peu.
L'enclos est en cours de réfection et çà avance bien.
Un temps a été réservé au nettoyage du terrain, entre autre à la destruction de la viande impropre à la nourriture des loups.
Un technicien est venu voir pour l'eau....devis en attente.
Cà se décante petit à petit, grâce à un homme qui a pris le "taureau par les cornes" et qui vient de passer 8 jours chez Germain....et pas 8 jours de vacances! Bravo à toi l'Ami.
Il viendra dès que possible se présenter et vous en dire plus sur l'assoc qui est de nouveau en service....à nous de travailler ensemble, plûtôt que chacun dans son coin.
Je pense que vous vous réjouirez avec moi de ces bonnes nouvelles, ce qui ne veut pas dire qu'il faille en rester là.
Il faut continuer pour Germain et ses loups.
Bonne nuit à tous
mardi, 02 novembre 2004 dans GERMAIN ET LES LOUPS | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Un deuxième loup abattu dans les Alpes 14h07
GRENOBLE (Reuters) - Un loup a été abattu dans le massif du Taillefer (Isère), dans le cadre du programme gouvernemental visant à limiter, à la demande des éleveurs d'ovins, la population de ces prédateurs dans les Alpes françaises, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Etre ministre de l'agriculture et ministre de l'écologie j'admet que ce ne doit pas être facile. Mais en plus être des assassins, ça doit être lourd a porter!
En tout cas, des ministres plus minables et qui plus est, hors la loi Européenne concernant les espèces protégées, je crois qu'on a jamais connu pire que ces malfaisants!
Plus que jamais, retrouvons nous tous à la manifestation du 6 novembre pour exprimer notre dégoût de ces tueries qui ne visent qu'a rassurer les éleveurs mais qui en définitive ne changent rien aux problèmes!
mercredi, 27 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
mardi, 26 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Un premier loup prélevé dans la Drôme
Une louve a été prélevée par tir ce matin (jeudi 21 octobre 2004) dans le Vercors ouest (hors parc naturel régional et hors réserve des Hauts Plateaux) par les agents de l'ONCFS de la Drôme. Le tir a eu lieu aux environs de 9h30, à une distance de 280 mètres, sur le lieu-dit du Serre de Montué, près de Bouvante, à l'est de Valence. Cette jeune louve, âgée d'environ 1an et demi, pesait 19,2 Kg et n'était ni gestante, ni allaitante.
Le département de la Drôme compte au moins une meute de loups installés sur le territoire du PNR du Vercors (population minimale estimée en hiver 2003-2004 : 2 à 3 individus minimum et attestation de reproduction en fin d'été 2004). Une inconnue subsiste quant à la fréquentation constatée dans ce secteur dit du Vercors Ouest : les données actuelles ne nous permettent pas encore de savoir s'il s'agit des mêmes individus constituant la meute du Vercors ou s'il s'agit d'individus distincts.
Le Préfet de la Drôme a autorisé à titre exceptionnel les journalistes à prendre des photos et à filmer au laboratoire vétérinaire départemental où a été analysé le cadavre de l'animal, ce jeudi 21/10 de 17h30 à 19h00.
Sources: http://www.loup.environnement.gouv.fr
Quand au titre de l'article , je pense qu'il mérite une "légère" modification: une louve n'a pas été "prélevée" mais assassinée!!!
Ptiloup
jeudi, 21 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Longtemps on a cru que le loup ne supportait aucune compagnie, pas même celle de ses semblables. Cette espèce est au contraire essentiellement sociale.
Il est impossible de dire si un loup est solitaire ou s'il est seulement isolé de sa meute, car les membres d'une meute ne demeurent pas en permanence rassemblés.
mardi, 19 octobre 2004 dans SUR LE LOUP... | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Une manifestation nationale unitaire pour la défense du loup
le 6 Novembre à Paris.
La SPA, FERUS, le WWF France, l'ASPAS, la Fondation Brigitte Bardot, la SMPN, le CORA, la CVN, rejoints par d'autres associations organisent une manifestation nationale samedi 6 Novembre 2004 pour la défense du loup.
(Départ de la manifestation à 14h30 heures - Place du Panthéon - 75005 PARIS).
J'espère que nous nous y retrouverons nombreux...
samedi, 16 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
vendredi, 08 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Pleins d'associations, de petits sites tels que celui-ci, de grandes associations puissantes en rapport du prix de leurs cotisations, mais je ne connais pas plus fort et déterminés que les éleveurs de moutons! les tueurs de loups savent se serrer les coudes et ils auont la peau du loup!
a moins que...
mercredi, 06 octobre 2004 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Un jour on gagne, un jour on perd
Mais je n'ai pas perdu la guerre
On ne pourra jamais m'abattre
Mon coeur n'a pas cessé de battre
IL faut que je m'échappe
Et que jamais on ne me rattrape
Je le sais j'y arriverai
On ne m'emprisonnera jamais
NON!!! ne jugez pas
Vous qui ne me connaissez pas
Je suis libre et sans loi
Jamais je le sais
Jamais je n'abandonnerai NON!!!
Je suis comme la rivière
je suis fière et libre comme l'air
Seul maitre de mes frontières
Jamais je le sais jamais je n'abandonnerai NON!!!
Je défendrai ma vie!
Comment c'est arrivé
Il va falloir me l'expliquer
c'est quoi tous ces liens
Pourquoi je suis pas parmi les miens
Un jour on gagne un jour on perd
Mais je n'ai pas perdu la guerre
On ne pourra jamais m'abattre
Mon coeur n'a pas cessé de battre
Ne jugez pas
Vous qui ne me connaissez pas
Je suis libre et sans loi
Jamais je le sais
jamais je n'abandonnerai NON!!!
Je suis comme la rivière
Je suis fière et libre comme l'air
Seul maitre de mes frontières
Jamais je le sais jamais je n'abandonnerai NON!!!
Je défendrai ma vie.... MA VIE !!!
jeudi, 30 septembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Bonsoir,
Je te croise parfois en allant commenter Myssi'V, et l'autre jour j'ai
entendu cette chanson, et j'ai pensé à ton blog.
Je t'envoie les paroles. Au début, elles étonnent, mais à la fin, on
comprend bien ce qu'il veut dire !
Bien amicalement
Sylvie , samantdi pour le blog.
Une belle chanson de Henri Tachan sur des paroles de François Brutsch
Le grand méchant loup
Le loup depuis toujours a eu le mauvais rôle,
Sous son grand manteau noir il ricane, le drôle,
C’est le vilain Apache, le sanguinair’e Sioux,
C’est l’esquinteur d’enfants, c’est le grand méchant loup
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres Américains,
Combien de visages pâles et combien d’Indiens ?
Les trois petits cochons, tout au fond de leur planque,
Entassaient leurs millions, y avait pas encor’e d’banque,
Lorsque surgit, vengeur, le drapeau noir en main,
Notre Arsène Lupus, notre Arsène Loupin
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres marchands de grains,
Combien d’Oncle Picsou et combien de Mandrin ?
L’agnelet dodu buvait dans l’onde pure,
Cachant dessous sa laine une tendre nourriture,
Le loup en salivant lui dit « Mon pauvre agneau,
Même Jean de la Fontaine raffolait du gigot »
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres suceurs de sang,
Combien de cannibales, combien de non-violents ?
Le Petit Chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p’tit pot d’beurre et sa petite culotte,
A dit à l’animal « Tu viens chez moi, mon loup ? »,
A une pareille invite qui refuse, qui de vous ?
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvre triste tapin,
Combien reste-t-il d’anges et combien de putains ?
Le loup sur son chemin de jeûne et de misère,
Explique à un beau chien, bien luisant, bien prospère,
A la vue de la chaîne accrochée à son cou,
« A toi la vie de chien, à moi la mort du loup »
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres caniches nains,
Combien y a-t-il d’esclaves et combien de mutins ?
Ne mêlez plus le loup à vos sales histoires,
Vos contes, vos dictons, c’est de la merde à boire,
Et si la faim, elle fait sortir le loup du bois,
Vos guerres vous font sortir de partout à la fois
Pauvres mecs, pauv’ blancs-becs, pauvres tristes filous,
Combien reste-t-il d’hommes, dites-moi, et de loups ?
jeudi, 30 septembre 2004 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
LA PATTE GRISE
La patte grise creuse un peu la neige,
le museau luisant s’y enfoui jusqu’aux yeux
cherchant de son flair l’immonde sacrilège,
sa louve blanche des temps heureux.
Les griffes arrachées par la glace
laissent l’empreinte de son sang.
Sa haine est terrible et tenace
gonflée par son amour puissant.
Dans l’antre les trois petits attendent
le flanc chaud dégoulinant de lait.
Assoiffées les gueules gourmandes
aspirent des goulées de jamais.
Loup
Le 15/04/03
ELLE FERMA LES YEUX(4)
Ils étaient là, reposant sur la terre chaude. Tranquille, la meute groupée savourait en silence, ce début d’après midi baignant sous les rayons de l’astre lumineux. Le dominant, majestueux, gueule entrouverte, truffe humide pointée vers le ciel, analysait les odeurs étrangères. Oreilles dressées, les yeux mi-clos, il veillait sur son clan.
Un frisson l’envahit ; étrange, puissant et indescriptible. Une poussée de fièvre, une émotion intense, accapara son âme. Elle sentit tout à coup les senteurs d’humus, elle entendit couler la rivière, le bruissement du vent sur la cime des arbres, Elle respira l’odeur apaisante des ventres chauds et haletants.
Elle voyait la fourrure des bêtes se soulever légèrement sous la brise incessante.
Plus loin les louveteaux dormaient serrés les uns contre les autres à l’ombre d’un rocher. On aurait dit une pelote de laine blanche.
Elle croisa son regard. Deux perles d’or la fixaient à présent, et c’est le soleil tout entier qui s’immisça en elle.
Elle ferma les yeux…
Le loup blanc approche de la masse couchée
Gisante, inerte et froide, de neige enveloppée.
Les yeux, jadis d’or, vers le ciel tournés
Recouverts aujourd’hui par un voile givré.
Il fouille de sa gueule dans la fourrure épaisse,
La langue douce ébauche une ultime caresse,
Se couche endolori par la peine profonde
La tête reposant sur la blessure immonde.
Quelques minutes encore, enfin il se relève,
Droit, campé sur ses pattes, le long museau s’élève
Vers la lune rougie, semblant éclaboussée
Du sang frais de la bête, par la mort terrassé.
La nuit s’est éveillée, les oiseaux se sont tus.
La forêt bouleversée s’emplit de la complainte,
Du chant de désespoir de l’ami éperdu
Qui pleure longuement sur une flamme éteinte.
Elle croisa son regard. Deux perles d’or la fixaient, intenses et profondes, et c’est une étrange lumière qui s’immisça en elle…
Loup
Le 15/09/03
Voici 2 magnifiques poèmes de "LOUP", compagne de plume de Michel "PAPEMICH", que je remercie vivement pour sa gentillesse de me permettre de publier ses textes.
samedi, 28 août 2004 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
NOUVELOBS.COM | 21.08.04 | 12:02
Le Conseil d'Etat a rejetté la demande de 4 associations de suspendre l'arrêté ministériel du 13 août autorisant la "destruction" de quatre spécimens.
Le loup, déclaré indésirable par les éleveurs (AP)
L a bataille entre défenseurs et détracteurs des loups a été tranchée vendredi 20 août au soir par le Conseil d'Etat qui a rejeté la demande de quatre associations de suspendre l'arrêté ministériel du 13 août autorisant la "destruction" de quatre spécimens.
"Le Conseil rejette la demande des associations. L'arrêté est donc pleinement applicable", a indiqué le service de presse du ministère de l'Agriculture.
"Une honte"
"C'est une honte", a réagi Gérard Charollois, président de la Convention Vie et Nature. "Le gouvernement cède aux lobbies les plus rétrogrades alors que 80% des Français sont favorables à la présence des loups dans les Alpes et des ours dans les Pyrénées".
Pour ce militant, il s'agit d'un "problème culturel et politique très préoccupant". "Il y a 500 loups en Italie, 1.500 en Espagne et dans ces pays on ne les détruit pas. Nos hommes politiques font de grandes et nobles déclarations sur l'Environnement, mais la France est mal placée pour donner des leçons", s'est-il indigné. Publicité
Pour la Société de Protection des animaux (SPA), l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Convention Vie et Nature et France Nature Environnement, "quatre loups représentent 10% des effectifs d'une population qui n'est pas encore viable".
"Faux", leur a rétorqué vendredi Pierre Migot, directeur adjoint des études et de la recherche à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui évalue la population de loups à environ 55 bêtes. "Les scientifiques ont dit qu'il n'y avait pas de risque si on abattait cinq à sept loups. Cela s'apparente à un aléa que l'homme peut arrêter à tout moment", a-t-il insisté lors de l'audience du Conseil d'Etat.
Les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture sont quant à eux soucieux d'une cohabitation pacifique entre les loups et les éleveurs de l'arc alpin, qui ont menacé la semaine dernière de recourir à "l'autodéfense" à partir de ce vendredi pour protéger leurs troupeaux, en l'absence d"'annonce positive" des pouvoirs publics.
"Effet psychologique"
"La prédation augmente d'année en année", ont déclaré les représentants des deux ministères à l'audience vendredi matin.
"Et l'indemnisation des pertes ne compense qu'une partie des pertes". Selon les administrations, les attaques de loups ont également un "effet psychologique" sur les éleveurs qui "se découragent". Or, "la vitalité de nos montagnes dépend de ces troupeaux".
Le président de la section du contentieux du Conseil d'Etat, Daniel Labetoulle, devra se baser sur des points moins aléatoires, les quatre demandeurs contestant notamment la qualité du signataire de l'arrêté ou le manque de précision des zones retenues pour les quatre abattages.
Les ministres Serge Lepeltier (Ecologie) et Hervé Gaymard (Agriculture) avaient autorisé le 21 juillet l'abattage de quatre loups d'ici la fin de l'année dans trois départements "particulièrement exposés aux attaques des prédateurs".
Dans ce cadre, les préfets des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes ont pris des arrêtés en vue de mettre en oeuvre localement le dispositif prévu par l'arrêté interministériel.
Les tribunaux de Nice et de Marseille ont donné raison à l'ASPAS, qui avait introduit un recours contre ces arrêtés. Les ministres ont donc décidé de publier le 13 août un nouvel arrêté pour permettre "de poursuivre les prélèvements décidés".
(AP)
samedi, 21 août 2004 | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Tu es parti brusquement nous livrant le poids de tes souffrances,
Tu t'es enfui parce que ta vie n'est plus que malchance.
Le grand loup se tapit face à la douleur qu'il subit
Tu es aux abois, seul face aux chiens, tu pousses un dernier cri.
Du fond de ta tannière, tu pleures et tu te meurs
Parce que la vie n'a plus ce sens qui conduit au bonheur...
Ne te laisse pas abattre par ces mauvais coups du sort,
Relève toi, la bête, ton corps n'est pas encore mort...
Tu n'es pas seul même si tu es au fond du trou
Nous sommes là pour t'aider toi le grand loup.
Merci IDO de part ton talent de me redonner l'élan...
mardi, 17 août 2004 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Un grand merci à toi
Myssi'v pour cette belle marque de ton amitié; je pense que tu sais a quel point ce cadeau me touche...
Bisou doux ma tite Jo...
(Copyright Myssi'v 2004 tous droits résérvés)
lundi, 16 août 2004 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Je publie à nouveau cette très belle nouvelle de PAPEMICH dont j'ai appris aujourd'hui le décès en date du 05 mai dernier. Il s'est longuement et très courageusement battu contre un cancer aux poumons.
La mort a donc emporté ce magnifique et doux poète, mais elle ne l'a pas pour autant vaincu. De part ses textes et au travers de ses amis(ies), il reste vivant...
Une très jolie nouvelle de "Papemich": http://pape.ifitsa.com/papesite.html J'étais là, observant cet étrange bout de bois sculpté de telle manière que l'on eut dit que des figurines avaient été superposées les unes sur les autres. Je pouvais difficilement distinguer ce que représentait les formes taillées dans le bois.
-"Prends bien garde, cela est précieux..."
À ces paroles, je fus presque gêné même de seulement le regarder. Non pas que le ton était sévère ou réprobateur, non... Mais si cela était précieux pour ma grand-mère, alors je craignais que mon seul regard puisse abîmer ce curieux truc devant moi. Mais en même temps, comme tous les gamins de six ans, j'étais curieux de savoir.
-"Qu'est-ce que c'est grand-mère???"
-"C'est un totem...Mon totem..."
-"Un totem ???"
-"Eh oui, "petit papoose", un totem..."
Ahhh!!! Je jubilais... Bien sûr, j'ignorais ce qu'était un "totem"... Mais je savais très bien que lorsque ma grand-mère m'appelait ainsi, "petit papoose", eh bien j'aurais droit à une de ces fabuleuses histoires dont elle avait seule le secret de la raconter. Avec une telle manière, de tels gestes, de telles expressions, que cela m'enchantait. Et pour l'encourager, j'utilisais ce petit ton de voix interrogateur et emerveillé que les petits garçons de six ans prennent lorsqu'ils veulent savoir..
-"Mais c'est quoi un "totem" grand-mère ???"
-" C'est une histoire, l'histoire d'une personne, un petit peu comme si cela racontait une partie de sa vie..."
J'observais alors attentivement le totem et j'y distinguais maintenant un visage d'homme, un de femme, un de petite fille, un d'ours à l'allure méchante. Et surplombant le tout, la tête de ce qui ressemblait à un chien. Il y avait des ailes d'accrochées après. Sculptées elles aussi. Et colorée de blanc...
-"Grand-mère, pourquoi il y a une tête de chien sur le dessus???"
-"Ce n'est pas un chien, c'est un loup..."
Imaginez que vous êtes un gosse de six ans, que vous êtes devant un truc qui serait l'histoire de votre grand-mère, et sur lequel il y aurait une tête de loup....Avouez que vous vous questionneriez sur lien qu'il peut y avoir entre votre grand-mère si gentille et un méchant loup...
-"Un loup...Un méchant loup !!!"
-"Non, les loups ne sont pas tous méchants tu sais, il y en a des fins. Et lui est un loup spécial... C'est Loup Blanc..."
Eh bien là,,,Je n'y comprenais vraiment plus rien,,, Si ma grand-mère me disait qu'un loup pouvait être gentil et bon, alors il n'y avait pas à discuter... Cela se pouvait... Cela existait...Mais cela ne m'expliquait pas le pourquoi de sa présence sur le totem de grand-mère.
"Mais pourquoi est..."
Je n'eus pas le temps de terminer ma question. Grand-mère, de ses mains fortes et rassurantes, m'avait prise sur elle. Elle savait vous prendre, ayant eu à le faire souvent avec sa douzaine d'enfants.
-"Tu te demandes pourquoi il est sur mon totem... Hein petit papoose... Je vais te dire...te raconter...."
Hourra !!! pensai-je dans ma tête... Elle commenca à m'expliquer les premières formes...L'homme, son père, Ours Brave... La femme, sa mère, Hirondelle Vaillante... L'enfant, elle-même, Fleur Douce... L'ours était un grizzili... Puis, elle fit une pause.....et poursuivit...
-"Il y a de cela bien des lunes, au temps où j'étais petite papoose comme toi, c'était la saison blanche. Nous vivions sur la réserve. Le Shinook (vent du sud), cette année-là, n'était pas porteur de chaleur comme il aurait dû. Il était glacial. Pour réchauffer notre teepee (tipi), nous étions partis dans la Nourricière Forêt pour chercher des petits bois. J'accompagnais mon père, Ours Brave, et ma mère Hirondelle Vaillante. Alors que nous revenions au traineau de fortune que nous avions fabriqué avec des branches de sapin et des grands bois, pour y déposer les branchages que nous avions ramassé, le malheur nous attendait. Oh oui...Un grand malheur...
Nous ne l'avions pas entendu arriver, mais lorsqu'il grommela, il était trop tard...
Il était immense, géant, presqu'aussi grand que les vieux arbres qui nous entouraient... Bien redressé sur ses pattes arrières, la gueule toute grande ouverte, avec une écume jaunâtre qui en dégoulinait. Il était terrifiant. Et ce grognement assourdissant... insupportable... Sa fourrure à deux couleurs ne laissait aucun doute possible. Un grizzili.... Sur son flanc gauche, une coulée de sang ruisselait... Un grizzili blessé... Un grizzili qui avait en lui l'Esprit Mauvais...
L'une des plus féroces créatures qui soit...
Ours Brave tenta de s'interposer, en nous poussant ma mère et moi... L'animal s'était redressé et il se laissa tomber sur mon père...De ses puissantes griffes..."
Ma grand-mère fit une pause. Je vis bien sur sa joue un début de sanglot...J'avais beau n'avoir que six ans, je devinais bien la suite...Je devinais aussi sa douleur... Pour l'aider, pour lui permettre de passer sous silence les détails de ce qui avait été, je le supposais, un canage, je lui dis:
-"Oh non grand-mère..."
-"Oh oui... Oh que oui..."
-"Mais ta mère et toi..."
-"Ma mère me tirait par la manche de mon parka, et courait à toute allure. Elle me cria de ne pas me retourner, surtout de ne pas me retourner. Au bout d quelques minutes de cette course folle dans la neige épaisse, elle tomba...Nous tombions toutes les deux en fait... Et nous entendîmes à nouveau le grognement terrifiant...
Il s'était lancé à notre poursuite... Il avait suivi nos empreintes et nous avait rattrapé. Ma mère, Hirondelle Vaillante, me serra tout contre elle. Elle savait que la fuite était désormais inutile. Elle savait que nous irions rejoindre le territoire de la plaine du Grand Manitou. Elle me serra encore plus fort...
Soudain, passant au-dessus de nos têtes, une masse velue et blanche. Et un hurlement d'une telle intensité, d'une telle force... Un hurlement glacial ... Il se retrouva entre nous et l'immonde bête. Il était tout blanc, aussi blanc que la neige, et lui aussi nous apparaissait démesurément grand... Mais quand même moins que le grizzili méchant... Un loup...C'était un loup... Un Loup Blanc...
Les anciens de la tribu en avaient déjà parlé...Le vieux sachem nous avait expliqué mais nous, nous nous moquions de ses dires...Imaginez, un loup protecteur...Comme si cela se pouvait...
Pourtant, il était bien là, devant nous, semblant vouloir nous protéger...
Les deux bêtes se regardèrent longuement. L'ours enragé se redressant à quelques reprises, et le loup hurlant comme pour démontrer à l'autre qu'il ne l'effrayait pas... Puis , à un certain moment, le grizzili tenta de s'écraser contre son ennemi. Ce dernier fit alors un prodigieux bon juaqu'à la gorge de l'autre. Puis...Je ne vis pas le reste de ce duel sauvage. Ma mère me cachant le visage sur sa poitrine. Je n'entendais que le grognement de l'un et le hurlement de l'autre... D'autres cris aussi, de douleurs ceux-là... Cela dura très longtemps... Et puis, le silence se fit... Quelques secondes... Seul un faible hurlement vint le briser... Ma mère ayant relâché la pression sur ma tête, je pus me retourner pour voir...
Là, sur la neige, le grizzili était totalement immobile. Pas un seul mouvement. Il était vaincu...
Loup Blanc, qui n'en avait plus vraiment la couleur, gisait à ses côtés. Je voyais ses flancs déchirés. Je voyais aussi la buée s'échapper de sa geule, en petite bouffée rapides et courtes. Je me dégageai des bras d'Hirondelle Vaillante, et je m'approchai de notre sauveteur. Et là, lui prenant la tête, caressant son poil, je vis son regard... Je vis son regard et je compris..."
Ma grand-mère fit une longue pause... Moi, j'étais pantois et suspendu à ses lèvres....
Je me risquai...
-"Quoi grand-mère, qu'as-tu compris???"
-"La légende que nous racontait les anciens...La légende du Loup Blanc...Le Grand Manitou avait pour compagnon un loup...Un grand Loup Blanc... Quelquefois, il l'envoyait sur Notre Mère, La Terre, avec l'âme d'un valeureux, pour protéger et sauver certains de son Peuple. Et ce jour là, ce jour où nous étions ma mère et moi devant le grizzili méchant, Il avait décidé de nous envoyer son Loup Blanc...avec l'âme d'un Ours Brave...pour nous protéger et nous sauver..."
-"Oh grand-mère...je comprends maintenant...Ton Totem.... Il est précieux..."
-" Oui petit papoose... Et ce n'est pas tout !!!!"
Elle me descendit et me tenant la main, elle m'entraina à l'extérieur de la maison...
-"Qu'est-ce qu'il y a grand-mère ???"
Elle ne dit mot...Elle regardait vers le ciel.... Quelques nuages y étaient dispersés... Puis...
-"Regarde petit paoose, regarde bien là-haut... Regarde où je pointe mon doigt..."
Je me collai à elle et tentai de respecter la trajectoire qu'indiquait son index...
-"Oh grand mère...Mais c'est....Mais c'est...."
J'étais ébahi.... Dans le ciel se dessinait nettement un nuage ayant la forme d'un loup...d'un grand Loup Blanc... Et Fleur Douce conclua...
-"Tu sais petit papoose, on ne sait jamais quand le Grand Manitou décidera de nous envoyer un Loup pour veiller sur nous et nous sauver..."
papemich-copyright 2003- tous droits réservés
lundi, 16 août 2004 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
un joli poême pour ptiloup
Loups bleus -
Peur ou fascination ? Mythe ou réalité ?
Il avance lentement sous le couvert mystérieux de la forêt.
Prudent, il s'enfonce dans la neige, s'arrête pour sentir le monde. Il appartient à ce monde.
Prudent encore, il refuse l'homme qui le refuse aussi parfois.
Pourtant il apparaît, discret, sur les traces encore fraîches de notre identité.
Il est si sauvage, si beau...
un texte de Dominique DEBOIS
Un grand merci et une grosse bise à Kloriel pour ce joli poême.
samedi, 07 août 2004 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
samedi, 31 juillet 2004 dans LES LOUPS EN FOLIE! | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Le dispositif opérationnel, organisé et dirigé par le chef du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), sera en place à partir de lundi dans le Dévoluy, un des massifs montagneux du département. Il débutera par une action de surveillance afin de trouver l'animal à abattre. Il se déroulera jusqu'à ce qu'une première bête soit tuée, selon l'arrêté.
Les agents assermentés sont des lieutenants de louveterie et des agents de l'ONCFS. Les limites de la zone concernée, sur le territoire des Hautes-Alpes, sont, au nord et à l'ouest, les limites des départements de la Drôme et de l'Isère et, à l'est, la RN 85 Gap-Grenoble, ainsi que les RD 993 et RD 994 au sud du département.
La zone du Dévoluy, avec 56 exploitations, 25.000 brebis, est la plus touchée du département, selon la préfecture. Depuis le 10 juin, 38 ovins ont été tués au cours de huit attaques attribuées au loup, selon la préfecture.
Des manifestations d'éleveurs mécontents, protestant contre la présence du loup dans les alpages, ont eu lieu les 22 et 28 juillet à Gap et à Grenoble. Les éleveurs ont annoncé qu'ils avaient l'intention de tirer sur le ou les loups dès la prochaine attaque de leurs troupeaux.
Toujours et plus que jamais contre le tir des loups, je vous invite a écrire par lettre ou/et par mail à Monsieur Joël TIXIER Préfet des Hautes-Alpes pour exprimer votre mécontentement de manière courtoise mais ferme!
Ptiloup
Préfecture des Hautes-Alpes
28, Rue Saint Arey
05000 GAP
Tél : 04 92 40 48 00
Fax : 04 92 40 49 63 (Bureau du Cabinet)
Mail : [email protected]
samedi, 31 juillet 2004 | Lien permanent | Commentaires (40) | TrackBack (0)
Clan des Loups d'Amérique du Nord
Pétition au gouvernement du Québec
POUR UNE MEILLEURE PROTECTION DU LOUP ET DES ANIMAUX À
FOURRURE AU QUÉBEC
Nous, soussignés, attirons l'attention du Premier Ministre du Québec sur ce qui suit:
Considérant que, depuis 1984, il est permis de piéger dans les réserves fauniques.
Considérant que, le piégeage de 19 espèces animales, incluant le loup, est autorisé sur 1 490 444 km2 soit plus de 98 % du territoire québécois.
Considérant que, depuis 1980, le nombre de piégeurs a chuté de 62 % et qu'ils ne représentent maintenant que 0,11 % de la population.
Considérant que, le piégeage demeure toujours la principale cause de mortalité du loup.
Considérant que, de 1990 à 2002, plus de 5 500 loups ont été supprimés par les trappeurs, soit une moyenne annuelle de 458 loups.
Considérant que, 8 269 piégeurs ont éliminé, de octobre 2001 à février 2002, plus de 262 158 animaux sauvages...sans compter les captures mortelles d'espèces protégées.
Considérant que, des biologistes, des techniciens de la faune et des agents de conservation à l'emploi de la Société de la faune et des parcs du Québec détiennent «à vie » des territoires de piégeage «à droit exclusif » dans les réserves fauniques et que ces «activités » leur procurent annuellement des revenus substantiels.
Considérant que, le gouvernement hypothèque aveuglément l'avenir du loup en autorisant son exploitation tout en ignorant la condition des populations. En effet, l'estimation «lupine» proposée par l'État reste floue et peu convaincante car elle repose davantage sur des postulats et des extrapolations que sur une véritable étude scientifique, exhaustive et objective.
PAR CONSÉQUENT, les signataires de la présente pétition demandent au gouvernement du Québec d'interdire le piégeage dans les réserves fauniques afin d'assurer la pérennité du loup et des 18 autres espèces animales exploitées sur ces territoires publics. Abolir le piégeage en ces lieux, c'est également accepter les nouvelles tendances et les valeurs actuelles qu'entretiennent les Québécois et les nombreux visiteurs internationaux envers la faune sauvage.
Nom, Prénom ( Majuscule ) Adresse Pays Signature
--------------------------------------------------------------------------------
Le Clan s'engage à ne pas utiliser les adresses ci-dessus en dehors de son action de protection du loup.
Retournez au: 1232 Chute Panet, St-Raymond, Qc, Canada, G3L 4P3
Photocopiez et diffusez largement, Merci ! Cette pétition est relayée par: _________________________
Le Quebec... De magnifiques paysages; Des gens chaleureux et acceuillants; Mais hélas aussi, comme partout ils ont eux aussi leur lot de "brebis galeuses"!
jeudi, 29 juillet 2004 dans SUR LE LOUP... | Lien permanent
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Pourquoi ne voit on pas ces "jolies photos" dans les dépliants touristiques?
(Photos "piquées" sur le site CLAN LOUP D'AMERIQUE DU NORD que je vous invite a visiter en cliquant sur la bannière). Vous pouvez également imprimer la pétition ci-dessus et la faire suivre...
J'ai vu de belles images (et hélas aussi des moins belles), mais cette image là, elle est fantastique!
Elle me donne cette envie de courir auprès de cette petite fille, sa petite main dans la mienne, ennivré de son rire cristallin, et de la laisser me mener dans son pays où le rêve rime avec vie.
Falo est le seul photographe que je connaisse qui a réussi a saisir le passage d'un ange!
N'hésitez donc pas un instant a vous abandonner au rêve en visitant sa gallerie! (cliquez pour cela sur la photo)
Ptiloup.
mardi, 27 juillet 2004 dans CLIN D'OEIL | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Conversation entre un grand-père et son petit fils dans 20 ans
Pappy, pappy, c'est comment un colvert ?
Mon petit c'est un très beau canard, on l'appelle comme ça parce qu'il a le cou tout vert, demain je t'emmenerai en voir sur l'étang à la sortie du village.
Pappy,pappy, c'est comment un renard ?
Mon petit, c'est un très bel animal à la fourrure rousse, au nez pointu et à la queue touffue: demain je t'emmenerai en voir un que j'ai repéré qui sort tous les soirs à la même heure, du bois pour chasser les lapins.
Pappy, pappy, c'est comment un faucon ?
Mon petit c'est le plus bel oiseau du monde ! une merveille volante : demain je t'emmenerai en voir un couple qui survol tous les jours la plaine à la recherche de petits rongeurs.
Pappy, pappy, c'est comment un loup ?
Ah, mon petit c'est le plus bel animal qui n'est jamais existé : demain je t'emmenerai en voir un, je l'ai repéré il est au musée de la ville d'à côté empaillé !!!
Extrait du blog de Myrdinn
(Merci à Missy'v pour la photo et sa gentillesse)
Voici qui résume assez bien ce que peux amener le "super" plan loup de Monsieur le ministre de l'écologie!
Ptiloup
samedi, 24 juillet 2004 dans CLIN D'OEIL | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Ben non, z'allez peut-être "raler" mais cette nuit je vais pas parler du loup... Quoique...
Il a pourtant comme le loup l'esprit aiguisé tels des crocs acérrés face à la connerie et la méchanceté! Son blog vaut son pesant d'or de gentillesse et de bonne humeur...
Aller, je vous fais pas languir plus longtemps; cliquez sur la photo de 2pasag et bonne visite chez lui, z'êtes les bienvenus!
samedi, 24 juillet 2004 dans CLIN D'OEIL | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
" Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe "
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Loi portant approbation de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe et des Annexes I, II, III, IV, faites à Berne le 19 septembre 1979. Adoptée en Belgique le 20.04.1990 et publiée par le Moniteur belge du 29.12.1990, pages 24504 à 24530.
Date du dépôt de l'instrument de ratification : 24.08.1990 - Date de l'entrée en vigueur : 01.12.1990.
Texte de la convention :
Préambule
LES ÉTATS MEMBRES DU CONSEIL DE L'EUROPE ET LES AUTRES SIGNATAIRES DE LA PRÉSENTE CONVENTION:
Considérant que le but du Conseil de l'Europe est de réaliser une union plus étroite entre ses membres;
Considérant la volonté du Conseil de l'Europe de coopérer avec d'autres états dans le domaine de la conservation de la nature;
Reconnaissant que la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel d'une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu'il importe de préserver et de transmettre aux générations futures;
Reconnaissant le rôle essentiel de la flore et de la faune sauvages dans le maintien des équilibres biologiques;
Constatant la raréfaction de nombreuses espèces de la flore et de la faune sauvages et la menace d'extinction qui pèse sur certaines d'entre-elles;
Conscients de ce que la conservation des habitats naturels est l'un des éléments essentiels de la protection et de la préservation de la flore et de la faune sauvages;
Reconnaissant que la conservation de la flore et de la faune sauvages devrait être prise en considération par les gouvernements dans leurs objectifs et programmes nationaux et qu'une coopération internationale devrait s'instaurer pour préserver en particulier les espèces migratrices.
Conscients des nombreuses demandes d'action commune émanant des gouvernements ou des instances internationales, notamment celles exprimées par la conférence des Nations unies sur l'environnement de 1972 et l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe;
Désireux en particulier de suivre, dans le domaine de la conservation de la vie sauvage, les recommandations de la Résolution numéro 2 de la deuxième conférence ministérielle européenne sur l'environnement,
Sont convenus des dispositions ci-après:
CHAPITRE I - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1er
1. La présente Convention a pour objet d'assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, notamment des espèces et des habitats dont la conservation nécessite la coopération de plusieurs états, et de promouvoir une telle coopération.
2. Une attention particulière est accordée aux espèces, y compris les espèces migratrices, menacées d'extinction et vulnérables.
Article 2
Les parties contractantes prennent les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de la flore et de la faune sauvages à un niveau qui correspond notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, tout en tenant compte des exigences économiques et récréationnelles et des besoins des sous-espèces, variétés ou formes menacées sur le plan local.
Article 3
1. Chaque partie contractante prend les mesures nécessaires pour que soient mises en œuvre des politiques nationales de conservation de la flore et de la faune sauvages et des habitats naturels, en accordant une attention particulière aux espèces menacées d'extinction et vulnérables, surtout aux espèces endémiques, et aux habitats menacés, conformément aux dispositions de la présente convention.
2. Chaque partie contractante s'engage, dans sa politique d'aménagement et de développement et dans ses mesures de lutte contre la pollution, à prendre en considération la conservation de la flore et de la faune sauvages.
3. Chaque partie contractante encourage l'éducation et la diffusion d'informations générales concernant la nécessité de conserver des espèces de la flore et de la faune sauvages ainsi que leurs habitats.
CHAPITRE II - PROTECTION DES HABITATS
Article 4
1. Chaque partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour protéger les habitats des espèces sauvages de la flore et de la faune, en particulier de celles énumérées dans les annexes I et II, et pour sauvegarder les habitats naturels menacés de disparition.
2. Les parties contractantes tiennent compte, dans leurs politiques d'aménagement et de développement, des besoins de la conservation des zones protégées visées au paragraphe précédent, afin d'éviter ou de réduire le plus possible toute détérioration de telles zones.
3. Les parties contractantes s'engagent à accorder une attention particulière à la protection des zones qui ont une importance pour les espèces migratrices énumérées dans les annexes II et III et qui sont situées de manière adéquate par rapport aux voies de migration, comme aires d'hivernage, de rassemblement, d'alimentation, de reproduction ou de mue.
4. Les parties contractantes s'engagent à coordonner autant que de besoin leurs efforts pour protéger les habitats naturels visés au présent article lorsqu'ils sont situés dans des régions qui s'étendent de part et d'autre de frontières.
CHAPITRE III - CONSERVATION DES ESPECES
Article 5
Chaque partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour assurer la conservation particulière des espèces de flore sauvage énumérées à l'annexe I. Seront interdits la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnels des plantes visées. Chaque partie contractante interdit, autant que de besoin, la détention ou la commercialisation de ces espèces.
Article 6
Chaque partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour assurer la conservation particulière des espèces de faune sauvage énumérées à l'annexe II. Seront notamment interdits, pour ces espèces:
a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle;
b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos;
c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention;
d) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans nature ou leur détention, même vides;
e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions du présent article.
Article 7
1. Chaque partie contractante prend les mesures législatives réglementaires appropriées et nécessaires pour protéger les espèces de faune sauvage énumérées à l'annexe III.
2. Toute exploitation de la faune sauvage énumérée à l'annexe III est réglementée de manière à maintenir l'existence de ces populations hors de danger, compte tenu des dispositions de l'article 2.
3. Ces mesures comprennent notamment:
a) l'institution de périodes de fermeture et/ou d'autres mesures réglementaires d'exploitation;
b) l'interdiction temporaire ou locale de l'exploitation, s'il y a lieu, afin de permettre aux populations existantes de retrouver un niveau satisfaisant;
c) la réglementation, s'il y a lieu, de la vente, de la détention, du transport ou de l'offre aux fins de vente des animaux sauvages, vivants ou morts.
Article 8
S'agissant de la capture ou de la mise à mort des espèces de faune sauvage énumérées à l'annexe III, et dans les cas où des dérogations conformes à l'article 9 sont faites en ce qui concerne les espèces énumérées à l'annexe II, les parties contractantes interdisent l'utilisation de tous les moyens non sélectifs de capture et de mise à mort et des moyens susceptibles d'entraîner localement la disparition, ou de troubler gravement la tranquillité des populations d'une espèce, en particulier des moyens énumérés à l'annexe IV.
Article 9
1. A condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée, chaque partie contractante peut déroger aux dispositions des articles 4, 5, 6, 7, et à l'interdiction de l'utilisation des moyens visés à l'article 8 :
dans l'intérêt de la protection de la flore et de la faune;
pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété;
dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d'autres intérêts publics prioritaires;
à des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement de réintroduction ainsi que pour l'élevage;
pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, une base sélective et, dans une certaine mesure, la prise, la détention pour toute autre exploitation judicieuse de certains animaux et plantes sauvages en petites quantités.
2. Les parties contractantes soumettent au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites en vertu du paragraphe précédent. Ces rapports devront mentionner:
les populations qui font l'objet ou ont fait l'objet des dérogations, et, si possible, le nombre des spécimens impliqués;
les moyens de mise à mort ou de capture autorisés;
les conditions de risque, les circonstances de temps et de lieu dans lesquelles ces dérogations sont intervenues;
l'autorité habilitée à déclarer que ces conditions ont été réalisées et habilitée à prendre les décisions relatives aux moyens qui peuvent être mis en oeuvre, à leurs limites, et aux personnes chargées de l'exécution:
les contrôles opérés.
CHAPITRE IV - DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ESPECES MIGRATRICES
Article 10
1. En plus des mesures indiquées aux articles 4, 6, 7 et 8, les parties contractantes s'engagent à coordonner leurs efforts pour la conservation des espèces migratrices énumérées aux annexes II et III et dont l'aire de répartition s'étend sur leurs territoires.
2. Les parties contractantes prennent des mesures en vue de s'assurer que les périodes de fermeture et/ou d'autres mesures réglementaires d'exploitation instituées en vertu du paragraphe 3 sous a) de l'article 7 correspondent bien aux besoins des espèces migratrices énumérées à l'annexe III.
CHAPITRE V - DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES
Art. 11
1. Dans l'exécution des dispositions de la présente convention, les parties contractantes s'engagent à:
a) coopérer chaque fois qu'il sera utile de le faire, notamment lorsque cette coopération pourrait renforcer l'efficacité des mesures prises conformément aux autres articles de la présente convention;
b) encourager et coordonner les travaux de recherche en rapport avec les finalités de la présente convention.
2. Chaque partie contractante s'engage:
a) à encourager la réintroduction des espèces indigènes de la flore et de la faune sauvages lorsque cette mesure contribuerait à la conservation d'une espèce menacée d'extinction, à condition de procéder au préalable et au regard des expériences d'autres parties contractantes, à une étude en vue de rechercher si une telle réintroduction serait efficace et acceptable;
b) à contrôler strictement l'introduction des espèces non indigènes.
3. Chaque partie contractante fait connaître au Comité permanent les espèces bénéficiant d'une protection totale sur son territoire et qui ne figurent pas aux annexes I et II.
Article 12
Les parties contractantes peuvent adopter pour la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels des mesures plus rigoureuses que celles prévues dans la présente convention.
CHAPITRE VI - COMITÉ PERMANENT
Article 13
1. Il est constitué, aux fins de la présente convention, un Comité permanent.
2. Toute partie contractante peut se faire représenter au sein du Comité permanent par un ou plusieurs délégués. Chaque délégation dispose d'une voix. Dans les domaines relevant de ses compétences, la Communauté économique européenne exerce son droit de vote avec un nombre de voix égal au nombre de ses états membres qui sont parties contractantes à la présente convention; la Communauté économique européenne n'exerce pas son droit de vote dans les cas où les états membres concernés exercent le leur et réciproquement.
3. Tout état membre du Conseil de l'Europe qui n'est pas partie contractante à la convention peut se faire représenter au Comité par un observateur.
Le Comité permanent peut, à l'unanimité, inviter tout état non membre du Conseil de l'Europe qui n'est pas partie contractante à la convention à se faire représenter par un observateur à une de ses réunions.
Tout organisme ou toute institution techniquement qualifié dans le domaine de la protection, de la conservation ou de la gestion de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats, et appartenant à l'une des catégories suivantes:
a) organismes ou institutions internationaux soit gouvernementaux soit non gouvernementaux, ou organismes ou institutions nationale gouvernementaux;
b) organismes ou institutions nationaux non gouvernementaux qui ont été agréés à cette fin par l'état dans lequel ils sont établis, peuvent informer le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, trois mois au moins avant la réunion du Comité, de leur intention de se faire représenter à cette réunion par des observateurs. Ils sont admis sauf si, un mois au moins avant la réunion, un tiers des parties contractantes ont informé le Secrétaire général qu'elles s'y opposent.
4. Le Comité permanent est convoqué par le Secrétaire général du Conseil de l'Europe. Il tient sa première réunion dans le délai d'un an à compter de la date d'entrée en vigueur de la convention. Il réunit par la suite au moins tous les deux ans et, en outre lorsque la majorité des parties contractantes en formule la demande.
5. La majorité des parties contractantes constitue le quorum nécessaire pour tenir une réunion du Comité permanent.
6. Sous réserve des dispositions de la présente convention, le Comité permanent établit son règlement intérieur.
Article 14
1. Le Comité permanent est chargé de suivre l'application de la présente convention. Il peut en particulier :
revoir de manière permanente les dispositions de la présente convention, y compris ses annexes, et examiner les modifications qui pourraient être nécessaires;
faire des recommandations aux parties contractantes sur les mesures à prendre pour la mise en oeuvre de la présente convention;
recommander les mesures appropriées pour assurer l'information du public sur les travaux entrepris dans le cadre de la présente convention;
faire des recommandations au Comité des ministres relatives à l'invitation d'états non membres du Conseil de l'Europe à adhérer à la présente convention;
faire toute proposition tendant à améliorer l'efficacité de la présente convention, et portant notamment sur la conclusion, avec des états qui ne sont pas parties contractantes à la convention, d'accords propres à rendre plus efficace la conservation d'espèces ou de groupes d'espèces.
2. Pour l'accomplissement de sa mission, le Comité permanent peut de sa propre initiative, prévoir des réunions de groupes d'experts.
Article 15
Après chacune de ses réunions, le Comité permanent transmet au Comité des ministres du Conseil de l'Europe un rapport sur ses travaux et sur le fonctionnement de la convention.
CHAPITRE VII - AMENDEMENTS
Article 16
1. Tout amendement aux articles de la présente convention, proposée par une partie contractante ou par le Comité des ministres, est communiqué au Secrétaire général du Conseil de l'Europe et transmis par ses soins deux mois au moins avant la réunion du Comité permanent aux états membres du Conseil de l'Europe, à tout signataire, à toute partie contractante, à tout état invité à signer la présente convention conformément aux dispositions de l'article 19 et à tout état invité à y adhérer, conformément aux dispositions de l'article 20.
2. Tout amendement proposé conformément aux dispositions du paragraphe précédent est examiné par le Comité permanent qui :
a) pour des amendements aux articles 1er à 12, soumet le texte adopté à la majorité des trois quarts des voix exprimées à l'acceptation des parties contractantes;
b) pour des amendements aux articles 13 à 24, soumet le texte adopté à la majorité des trois quarts des voix exprimées à l'approbation du Comité des Ministres. Ce texte est communiqué après son approbation aux parties contractantes en vue de son acceptation.
3. Tout amendement entre en vigueur le trentième jour après que toutes les parties contractantes ont informé le Secrétaire général qu'elles l'ont accepté.
4. Les dispositions des paragraphes 1,2 sous a) et 3 du présent article sont applicables à l'adoption de nouvelles annexes à la présente convention,
Article 17
1. Tout amendement aux annexes à la présente convention, proposé par une partie contractante ou par le Comité des Ministres est communiqué au Secrétaire général du Conseil de l'Europe et transmis par ses soins deux mois au moins avant la réunion du Comité permanent aux états membres du Conseil de l'Europe, à tout signataire, à toute partie contractante, à tout état invité à signer la présente convention, conformément aux dispositions de l'article 19, et à tout état invité à y adhérer, conformément aux dispositions de l'article 20.
2. Tout amendement proposé conformément aux dispositions du paragraphe précédent est examiné par le Comité permanent qui peut l'adopter à la majorité des deux tiers des parties contractantes. Le texte adopté est communiqué aux parties contractantes.
3. A l'expiration d'une période de trois mois après son adoption par le Comité permanent, et sauf si un tiers des parties contractantes ont notifié des objections, tout amendement entre en vigueur à l'égard des parties contractantes qui n'ont pas notifié d'objections.
CHAPITRE VIII - REGLEMENTS DES DIFFÉRENDS
Article 18
1. Le Comité permanent facilite autant que de besoin le règlement amiable de toute difficulté à laquelle l'exécution de la convention donnerait lieu.
2. Tout différend entre parties contractantes concernant l'interprétation ou l'application de la présente convention qui n'a pas été réglé sur la base des dispositions du paragraphe précédent ou par voie de négociation entre les parties au différend et sauf si ces parties en conviennent autrement est, à la requête de l'une d'entre elles, soumis à l'arbitrage. Chacune des parties désigne un arbitre et les deux arbitres désignent un troisième arbitre. Si, sous réserve des dispositions du paragraphe 3 du présent article, dans un délai de trois mois à compter de la requête d'arbitrage, l'une des parties n'a pas désigné son arbitre, le président de la Cour européenne des droits de l'homme procède, à la demande de l'autre partie, à sa désignation dans un nouveau délai de trois mois. La même procédure s'applique au cas où les deux arbitres ne pourraient pas se mettre d'accord sur le choix du troisième arbitre dans un délai de trois mois à compter de la désignation des deux premiers arbitres.
3. En cas de différend entre deux parties contractantes dont l'une est un état membre de la Communauté économique européenne, elle-même partie contractante, l'autre partie contractante adresse la requête d'arbitrage à la fois à cet état membre et à la Communauté, qui lui notifient conjointement, dans un délai de deux mois après la réception de la requête, si l'état membre ou la Communauté, ou l'état membre et la Communauté conjointement, se constituent partie au différend.
A défaut d'une telle notification dans ledit délai, l'état membre et la Communauté sont réputés n'être qu'une seule et même partie au différend pour l'application des dispositions régissant la constitution et la procédure du tribunal arbitral. Il en est de même lorsque l'état membre et la Communauté se constituent conjointement parties au différend.
4. Le tribunal arbitral établit ses propres règles de procédure. Les décisions sont prises à la majorité. Sa sentence est définitive et obligatoire.
5. Chaque partie au différend supporte les frais de l'arbitre qu'elle a désigné et les parties supportent, à parts égales, les frais du troisième arbitre, ainsi que les autres dépenses entraînées par l'arbitrage.
CHAPITRE IX - DISPOSITIONS FINALES
Article 19
1. La présente convention est ouverte à la signature des états membres du Conseil de l'Europe et des états non membres qui ont participé à son élaboration ainsi qu'à celle de la Communauté économique européenne.
Jusqu'à la date de son entrée en vigueur, elle est aussi ouverte à la signature de tout autre état invité à la signer par le Comité des Ministres.
La convention sera soumise à ratification, acceptation ou approbation. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation seront déposés près le secrétaire général du Conseil de l'Europe.
2. La convention entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date à laquelle cinq états, dont au moins quatre états membres du Conseil de l'Europe, auront exprimé leur consentement à être liés par la convention conformément aux dispositions du paragraphe précédent.
3. Elle entrera en vigueur à l'égard de tout état signataire ou de la Communauté économique européenne, qui exprimeront ultérieurement leur consentement à être liés par elle, le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date du dépôt de l'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation.
Article 20
1. Après l'entrée en vigueur de la présente convention, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe pourra, après consultation des parties contractantes, inviter à adhérer à la convention tout état non membre du Conseil qui, invité à la signer conformément aux dispositions de l'article 19, ne l'aura pas encore fait, et tout autre état non membre.
2. Pour tout état adhérent, la convention entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date du dépôt de l'instrument d'adhésion près le Secrétaire général du Conseil de l'Europe.
Article 21
1. Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, désigner le ou les territoires auxquels s'appliquera la présente convention.
2. Toute partie contractante peut, au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion ou à tout autre moment par la suite, étendre l'application de la présente convention, par déclaration adressée au secrétaire général du Conseil de l'Europe, à tout autre territoire désigné dans la déclaration et dont elle assure les relations internationales ou pour lequel elle est habilitée à stipuler.
3. Toute déclaration faite en vertu du paragraphe précédent pourra être retirée, en ce qui concerne tout territoire désigné dans cette déclaration, par notification adressée au secrétariat général. Le retrait prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la notification par le secrétaire général.
Article 22
1. Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, formuler une ou plusieurs réserves à l'égard de certaines espèces énumérées dans les annexes I à III et/ou, pour certaines de ces espèces qui seront indiquées dans la ou les réserves, à l'égard de certains moyens ou méthodes de chasse et d'autres formes d'exploitation mentionnés à l'annexe IV. Des réserves de caractère général ne sont pas admises.
2. Toute partie contractante qui étend l'application de la présente convention à un territoire désigné dans la déclaration prévue au paragraphe 2 de l'article 21 peut, pour le territoire concerné formuler une ou plusieurs réserves conformément aux disposition du paragraphe précédent.
3. Aucune autre réserve n'est admise.
4. Toute partie contractante qui a formulé en vertu des paragraphes 1 et 2 du présent article peut la retirer en tout ou en partie en adressant une notification au Secrétaire général du Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception de la notification par le Secrétaire général.
Article 23
1. Toute partie contractante peut, à tout moment dénoncer la présente convention en adressant une notification au Secrétariat général du Conseil de l'Europe.
2. La dénonciation prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la notification par le Secrétaire général.
Article 24
Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe notifiera aux états membres du Conseil de l'Europe, à tout état signataire, à la Communauté économique européenne, signataire de la présente convention, et à toute partie contractante:
a) toute signature;
b) le dépôt de tout instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion;
c) toute date d'entrée en vigueur de la présente convention, conformément à ses articles 19 et 20;
d) toute information communiquée en vertu des dispositions du paragraphe 3 de l'article 13;
e) tout rapport établi en application des dispositions de l'article 15;
f) tout amendement ou toute nouvelle annexe adopté conformément aux articles 16 et 17 et la date à laquelle cet amendement ou cette nouvelle annexe entre en vigueur;
g) toute déclaration faite en vertu des dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article 21;
h) toute réserve formulée en vertu des dispositions des paragraphes l et 2 de l'article 22;
i) le retrait de toute réserve effectuée en vertu des dispositions du paragraphe 4 de l'article 22;
j) toute notification faite en vertu des dispositions de l'article 23 et la date à laquelle la dénonciation prendra effet.
En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé la présente convention.
Fait à Berne, le 19 septembre 1979, en français et en anglais, les deux textes faisant également foi, en un seul exemplaire qui sera déposé dans les archives du Conseil de l'Europe.
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe en communiquera copie certifiée conforme à chacun des états membres du Conseil de l'Europe, à tout état et à la Communauté économique européenne signataires ainsi qu'à tout état invité à signer la présente convention ou à y adhérer.
--------------------------------------------------------------------------------
Annexe I : Liste des espèces végétales strictement protégées.
Annexe II : Liste des espèces animales strictement protégées.
Annexe III : Liste des espèces animales protégées.
Annexe IV : Moyens et méthodes de chasse et autres formes d'exploitation interdits.
mercredi, 21 juillet 2004 dans CONVENTION DE BERNE | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Communiqué de presse
Lundi 19 juillet 2004
Autorisation d'abattre des loups en France
LE GOUVERNEMENT HORS LA LOI
L'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) condamne sans réserve la décision du gouvernement qui autorise la destruction arbitraire de 4 loups, en violation de la loi. Elle va demander l'annulation de cette décision illégale et démagogique.
C'est du jamais vu depuis le 19ème siècle et les grandes campagnes d'extermination des loups. Alors que la France ne compte aujourd'hui qu'une trentaine de loups sauvages (et non pas 55 comme certains tentent de le faire croire), le gouvernement délivre un feu vert au Préfet pour tirer des loups.
Cette décision est totalement illégale. Elle contrevient à trois textes réglementaires qui disposent chacun de la protection stricte de l'espèce Canis lupus (loup) : À la législation française et notamment à l'arrêté du 17 avril 1981. À l'article 6 de la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel d'Europe, du 19 septembre 1979. À l'article 12 de la Directive Habitat du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats ainsi que la faune de la flore sauvage.
Cette décision est totalement inutile. Pourquoi tuer 4 loups ? Ce chiffre arbitraire, injustifiable scientifiquement, ne fera que déstabiliser la vie sociale de cette espèce plébiscitée par les français. Cela ne règlera en rien les difficultés économiques de la filière ovine, et ne calmera pas non plus les quelques éleveurs excités qui entendent accaparer à leur manière les derniers espaces naturels. L'ASPAS rappelle que de nombreux bergers acceptent la présence des prédateurs naturels, mais que ceux-ci, muselés par une minorité d'extrémistes, ne peuvent entendre leur voix.
À l'heure où la nature est très gravement menacée par les activités humaines (3 espèces s'éteignent chaque heure dans le monde !), et alors que le ministre de l'écologie avait déclaré vouloir agir dans le respect du droit, il est particulièrement choquant de vouloir abattre des loups alors que cette espèce, récemment réapparue en France, est encore très fragile. Afin d'empêcher l'exécution de cette décision illégale, l'ASPAS va saisir le Tribunal compétent et adresser une plainte à l'Europe pour dénoncer la violation des engagements pris par l'Etat français.
Contact : Olivier Rousseau -Directeur de l'ASPAS
Au 04 75 25 10 00 ou 06 79 49 22 54
lundi, 19 juillet 2004 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le ministre de l'écologie Serge Peltier en prenant la décision d'abatre 3 à 4 loups par an en France ne fait-il pas que de ménager "la chèvre et le chou", ou plutôt le loup et le mouton au travers de ce plan? Et de part là même de faire des économies non seulement sur le dos des loups mais aussi sur le dos des éleveurs!
En effet ces derniers risquent de se mordre les doigts d'avoir réclamé à corps et à cris la mort du loup, car par là même c'est la mort de leur indémnisations et ce, sans que rien ne change à propos des attaques sur leurs troupeaux! En effets, on se demande qui des 30000 chiens errants à demi sauvages ou des 55 à 70 loups causent le plus de dégats!
D'autre part, Le ministre a insisté "sur le caractère récurrent des attaques et sur l'obligation de vérifier préalablement que les éleveurs attaqués du secteur envisagé pour un tir ont bien mis en oeuvre les moyens de protection adaptés". Voilà messieurs les éleveurs qui en plus de vous coûter beaucoup de travail supplémentaire , va coûter cher! Et si ces moyens de protections sont si efficaces, pourquoi ne pas les avoir appliqués dès le début?!
En définitive, il me semble bien qu'en échange de la vie de 4 malheureux loups vous venez de perdre beaucoup, pour ne pas parler de défaite cuisante et que l'état, lui, toujours sur le dos de ces 4 loups ainsi que sur le dos de vos moutons, et de part là même sur le VOTRE, vient de remporter le jack pot!
Ptiloup
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Présentation en France d'un "Plan d'action" sur le loup (19/07/2004)
PARIS (AFP)
Les préfets des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes pourront organiser le tir de 4 loups en 2004 en cas d'attaques récurrentes de troupeaux, a annoncé lundi le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier.
Le gouvernement envisageait initialement de tuer "5 à 7 individus de la population du sud-est de la France", dans une version préliminaire du Plan d'action sur le loup, élaboré en avril à la suite de discussions entre le ministère de l'Ecologie, celui de l'Agriculture, les représentants des éleveurs et les écologistes.
Lors d'une conférence de presse, le ministre a précisé que si les trois premiers loups tués s'avéraient être des femelles, le tir s'arrêterait à 3 animaux. Les tirs seront effectués par des gardes assermentés.
Le ministre a insisté "sur le caractère récurrent des attaques et sur l'obligation de vérifier préalablement que les éleveurs attaqués du secteur envisagé pour un tir ont bien mis en oeuvre les moyens de protection adaptés".
Le "Plan d'action" sur le loup doit répondre aux inquiétudes des éleveurs contraints de vivre sous la menace quotidienne du loup, sans fâcher les défenseurs de cet animal protégé.
Le loup est un animal protégé aux termes d'une convention trans-européenne de 1979 (Convention de Berne) et une directive de l'Union européenne de 1992 (directive Habitats). Depuis sa réapparition naturelle en 1992 dans les Alpes Françaises en provenance d'Italie, le loup a élargi son territoire à 11 zones de présence permanente, du Parc du Mercantour aux Alpes Maritimes et jusqu'au Vercors.
Le nombre de brebis victimes du loup a grimpé de 192 en 1994 à 1.228 en 1998 et 2.808 en 2002, selon les chiffres officiels. La population française est estimée à 55 loups. Selon le gouvernement, elle est en croissance, et le tir de 10 à 15% de l'effectif n'affecterait pas la survie de l'espèce.
La convention de Berne (1979) et la directive européenne Habitats (1992) n'autorisent le tir du loup qu'"à condition qu'il n'existe pas d'autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien de l'espèce dans un état de conservation favorable". Pour les protecteurs de l'animal, le loup, déjà en butte aux braconnages et empoisonnements, verrait sa survie menacée par les tirs, et seules des mesures de protection des troupeaux peuvent résoudre le problème.
Le plan gouvernemental prévoit d'aider les éleveurs qui s'engagent par contrat de 5 ans à mettre en oeuvre des mesures de protection (filets, chiens, aide-bergers...). Deux millions d'euros (dont un million de fonds européens) sont prévus à cet effet en 2004. En contrepartie, seuls ceux qui mettent en oeuvre une protection seront indemnisés en cas d'attaque du loup.
Plus de cent-quarante brebis ont péri ce week-end en tombant dans un ravin bas-alpin, probablement liée à l'attaque d'un loup ou d'un chien errant.
La mort des animaux, "probablement à cause d'une attaque d'un loup ou d'un chien errant", remonte à la nuit de vendredi à samedi, a expliqué le ministère de l'Ecologie. Elle s'est produite dans un élevage de la commune de Beauvezer (Alpes-de-Haute-Provence), a précisé le ministère.
Les cadavres ont été découverts dimanche matin par Roger Piche, l'un des six éleveurs propriétaires du troupeau. L'homme a indiqué avoir surpris un loup à proximité des cadavres alors qu'il se trouvait à une trentaine de mètres à peine de l'animal. Selon les premières constatations, les brebis auraient sauté d'une barre rocheuse pour échapper à un animal. Une chèvre et un mouton ont été retrouvés égorgés sur la crête.
© AFP
lundi, 19 juillet 2004 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
A la veille du point presse qui sera tenu demain matin par le ministre de l'écologie, sur l'autorisation ou non de tirer 5 à 7 loups par an, une centaine de brebis se sont jettées dans un ravin dans les Alpes.
Selon les journalistes qui n'en ont pourtant pas vus la queue , il s'agirait pourtant d'un loup qui aurait attaqué le troupeau.
Le "hasard" fait bien mal les choses pour le loup mais reste heureux côté éleveurs, à moins qu'encore une fois, le loup ait bon dos!!
Ptiloup
lundi, 19 juillet 2004 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Contrairement à sa discrétion légendaire, au point même que beaucoups se demandent s'il existe vraiment, Il avançait sans précautions, faisant craquer feuilles et brindilles sous ses pas.
Il savait ne pas être à sa place ici, dans ces contrés inconnues, mais les senteurs de la forêt était douces et les bruits agréables et non moins familiers. Il ne pris pas la peine de "croquer" le mulot à sa portée, ce n'est pas ce genre de nourriture dont il s'était lancé à la recherche. Il ne pu toutefois s'empècher de profondément marquer l'écorce d'un vieux chêne de ses griffes acérées. D'ailleur s'était-il nourri un jour? Il n'avait pas le souvenir de la chair en lui mais pourtant connaissait le goût du sang et son esprit avait parfaitement retenu ces regards emplis de terreur quand face à sa proie il attaquait. Un grognement s'échappa de sa gorge quand les voix se firent entendre... Des voix fortes, si sûres d'elles... des voix prétentieuses et stupides, aux relents de ces liquides que les humains nommaient "biere" ou "vin" et qu'ils avaient pour coutûme d'ingurgiter quand ils parcouraient la forêt avec leurs batons crachants le feu.
En lui résonnait encore le bruit de ces tambours si chers à ses oreilles, ces résonnement, ces battements sourds qui avaient redonnés vie a son coeur. A ces grondements de tambours s'ajoutaient toujours ceux du tonnerre et du résonnement des pieds foulants le sol dans une danse effrénée. Les battements qui maintenant animaient son coeur. Il aimait que les "Shamans" le tirent ainsi des plaines verdoyantes d'où il venait, car toujours dans ces cas, ils partageaient leur joie de la vie et lui faisaient ressentir ce qu'ils nommaient "amour". C'était une sensation agréable, une sensation qui appaisait sa colère d'être ainsi dérangé, arraché de ce lieu qui était sa terre et que seuls les guerriers valeureux avaient le droit de fouler, menés par l'esprit du grand "manitou". En échange de ces regards dont ils nourrissaient son coeur, il leur offrait l'abondance du gibier, commandant aux bisons la migration sur les terres des humains.
Cette fois, rien n'appaisait sa colère, ni danses, ni tambours, seulement le tonnerre qui grondait au loin et cet air chargé du feu du grand "manitou" qui brulait ses muscles noueux.
Son peuple, dont il ne ressentait la présence que par son odeur rassurante et ses yeux brillants et perçants, le suivait. Pourquoi étaient-ils si peux nombreux en ce jour de sa venue? Habituellement le peuple loup le suivait par centaines, crocs luisants et la queue basse, a l'affût du moindre de ses gestes.
Ils ne devaient être qu'une trentaine, à l'aspect terne, ils n'avaient rien a voir avec les prédateurs qu'ils devaient être. Oui, il ressentait la peur en eux, peur mêlée de désespoir. Oui, le "Garwal" comprit à cet instant que ce jour ne serait pas jour de festivités et d'offrandes mais qu'il ne serait que jour de vengeance, de destruction; il savait maintenant que ses griffes et ses crocs n'apporteraient que désolation face à ces bruits de bottes de cahoutchouc, ces cris avinés et ces rires gras.
Il ne savait toujours pas qui cette fois l'avait invoqué, mais quand la lueur du canon des fusils fût à sa portée, il attaqua suivit par les hurlement de son peuple...
Ptiloup.
jeudi, 15 juillet 2004 dans TEXTES, POEMES SUR LE LOUP | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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